vendredi 30 mai 2014

Ave Caesar...

C'est l'Ascension, jour férié. Un jeudi de lumière, ni trop frais, ni trop chaud. Pas question de s'enfermer quelque part, même pour de nobles motifs culturels.
On part à pied vers les arènes de Lutèce. Prétexte à faire plein de détours, savourer le temps qui passe et prendre des photos.
La rue Clerc


Le long de la Seine.
Ils ont aménagé un long parcours avec des jeux, des installations artistiques, des amuseurs de rue. Par exemple à un certain endroit on a placé un grand pan de miroirs, il y a de la musique et on nous invite à danser. Beaucoup de promeneurs y flânent avec leurs enfants.

Une œuvre d'art que Jean et moi décidons de nommer: Rangement.
Et celle-ci: Dérangement.

Celle-ci: Artichaud et son coulis d'épinette.
(nom trouvé par Jean)

Les dessus des tables sont peints avec des bases de toutes sortes de jeux. Les familles s'amusent.
"Le "Mobilier Urbain" se réapproprie l'espace public mettant à disposition différents types de fauteuils, des tuyaux flexibles, résistants à l'usure et bon marché enroulés autour d'infrastructures urbaines déjà existantes."
C'est confortable.



Nous voilà repartis. Au loin, Notre-Dame de Paris.
"Shakespeare and Company". Un petit coin fascinant pour lequel on a un attachement particulier depuis que Martin nous y a amenés lors de notre voyage à l'automne 2012.

En pleine ville, des parcs un peu partout.

C'est Paris! Mon amie Renée aime les photos de la ville.


Pour vous situer, il y a l'adresse.

Les meringues grossissent.

Je crois que l'édifice était prédestiné pour un boulanger qui vend des baguettes. Long et mince.
Vous voyez les affiches de baguettes de chaque côté de la fenêtre du premier étage?









Impossible de ne pas entrer chez cette fleuriste. Et mon amie Louise-Catherine aime ça.
Regardez les reflets d'édifices dans la vitrine.




Et nous voici enfin dans les arènes. Construites à la fin du premier siècle après J.-C. en amphithéâtre. Elles auraient servi jusqu'à la fin du bas empire au troisième siècle. Ensevelies sous un amas de terre, on les dégagea en 1870, lors des grands travaux d'Haussmann sur le tracé de la future rue Monge.
Nous en avons vu de beaucoup plus impressionnantes en Tunisie. Mais en plein cœur de Paris, ça vaut le détour.

"Ave Caesar! Morituri te salutant!"

Espérant ne pas être dévoré par les lions, Jean observe les joueurs de pétanque.

Le voyage se termine comme il a commencé.





Nous sommes finalement rentrés à la maison nous rafraîchir. Martin est venu nous rejoindre et nous sommes allés souper à l'Alchimie.

Le joueur a bien essayé en vain de compter un petit but. Après une bonne entrée et un gros steak, il a glissé à l'heure du dessert:
- Ah moi (diabétique) je serais mieux de ne pas prendre de dessert! Mais j'irais bien pour une autre petite entrée!
- Toi, essaie même pas! A aussitôt rétorqué la mère avec son habit de défenseur sur le dos. Martin a ri et n'a pas insisté.
En rentrant, par cette soirée très douce, les gens remplissaient les terrasses. À 11 heures du soir. C'est Paris!

2 commentaires:

  1. Ha! La rue Clerc, j'y ai logé lors de mon premier séjour à Paris en 1991. C'est bien ça Renée ? Le grand hotel Lévesque sur Clerc. J'ai encore la carte d'affaires de l'endroit. Et au retour, dans l'avion, j'ai rencontré une gentille femme assise à côté de moi : Renée !

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  2. J'avais été très impressionnée par le grand cirque d'Arles. La grande place où le cirque est à quelques dizaines de mètres de petits magasins ordinaires, un tabac, etc… Même sentiment à voir des joueurs de pétanque (et des touristes, salut, Jean !) d'aujourd'hui dans ces arènes d'hier.

    Les grandes rues et les grandes places de Paris, le soir, OUI !

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