mardi 6 mai 2014

Le temps

Pour ceux et celles que ça intéresse voici le lien du petit blogue de Pinso en vacances. Nos amis Dave et Renée en prennent bien soin. Moi "mon cœur devient tout mou", pour employer une expression de Jean-Philippe enfant, quand je regarde ça. On lui a donné une petite âme à notre Pinso.

Blogue : Pinso à Sainte-Do
Lien : http://pinsoasaintedo.blogspot.com/

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Ça peut sembler étrange, voire contradictoire, mais plus on vieillit plus on prend notre temps. Pourtant plus ça va moins on en a, non?

Mais ça c'est pour la vie en général. Venir à Paris un mois, plutôt que trois jours quand on est jeunes et qu'on veut tout faire en même temps, ça devient un plaisir de chaque instant.

Ici le "Simply Marquet" sur Dupleix.

Et là le marché Bio. Le seul endroit où Jean peut trouver sa purée de cacahouètes (sic). Ce petit pot de 700 gr que Jean exhibe fièrement coûte 15 dollars. On a fait la conversion pour vous.

Il fait un temps comme nous n'en avons pas connu à Paris au cours de nos deux derniers voyages. Plein de soleil et une toute petite fraîcheur caressante.

Allons flâner dans les jardins du Luxembourg, dit Jean en ouvrant un œil après un "cat nap". On s'en va attendre le bus. Nous avons notre carte "navigo", on peut se promener tant qu'on veut. On attend au moins trente minutes. Les français qui attendent aussi s'impatientent. Un brave homme vient nous prévenir qu'une manifestation des sages-femmes bloque le passage de notre bus. Hier, c'était le métro pour aller chez Martin qui était fermé. Bienvenue à Paris! Qu'à cela ne tienne, nous voici aux Jardins des Tuileries. C'est pas plus mal. Jean voyage incognito: il a mis sa casquette "Paris".

Les iris et les digitales sont épanouies. Les touristes québécoises aussi.


Longues promenades dans le cœur du colimaçon. Le premier arrondissement, le deuxième, le quartier des Halles.

On ne sait pas trop ce que c'est ce monument. Mais notre intellect est au repos.

Dans nos prérégrinations nous avons passé un bon moment avec un couple de suisses allemands (de notre âge) en goguette pour trois jours à Paris. Nous étions dans un magasin de chapeaux (je les fais tous) et cette belle grande rousse s'arrête pour me suggérer dans un francais un peu cassé d'essayer "tel chapeau". Et nous voici nous faisant des commentaires, les maris s'y mettent et on a un fun noir. La dame m'explique qu'elle a appris le français toute petite à Paris pendant que sa mère y était chapelière justement. Les gens portaient des chapeaux pour cacher une chevelure mal entretenue. On allait moins chez le coiffeur à l'époque.

La vendeuse se bidonne discrètement à l'arrière et nous laisse "faire la vente". À un moment donné je dis à cette belle suissesse:

Avec ce chapeau là vous êtes presque aussi belle que moi!

Le mari éclate de rire. Ils ont acheté le chapeau! C'était pas donné.

Je regrette que nous ne leur pas ayons proposé de prendre le pot avec nous.

 

Voilà! Vous ne saurez pas tout. Mais je signale qu'on a mangé une profiterole au chocolat quelque part.

Il faut que je tienne mes bonnes résolutions: Laisser mon esprit (mon petit hamster fatigant en fait) au repos. Je m'endors. Tendresse à tous.

 

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