jeudi 22 mai 2014

Le Grand Palais, "Monumenta"

Malade, mais pas complètement sur le carreau! Pourvu que ça ne se gâte pas.

Température : Il est tombé des tonnes de flotte.

Le haut fait du jour : visite du Grand Palais ou "sortir de sa zone de confort"! Ce qui est une bonne chose de temps à autre.

D'abord visite de l'exposition MONUMENTA 2014. Création d'une cité utopique et mystérieuse, à la fois monumentale et intime. On restera perplexes tout du long... Ce projet est l'œuvre de deux artistes russes, mais qui vivent à New York.

D'abord la Coupole. (Très gros)

Rejoint l'idée d'œuvre d'art totale qui allie musique, couleur et danse. La coupole change de couleur et crée des effets en synchronisme avec la musique qu'elle émet. Intéressant!

Ensuite on entre dans une énorme cité futuriste aux murs blancs (le grand palais est immense) avec plusieurs pièces.

La première salle est le Musée vide. Les peintures au mur sont remplacées par des flaques de lumière ovale. Il y a de bons fauteuils pour s'assoir et regarder les murs si on veut. Il y a de la musique de Bach avec laquelle on doit faire une connexion entre elle et les peintures qui auraient pu être accrochées là!

Ça repose au moins.

Manas! (C'est le titre)

La maquette centrale est la reconstruction d'une ville qui exista autrefois au Tibet. Le premier niveau terrestre est celui de la vie quotidienne. Le second, céleste, est celui d'un monde supérieur.

La gens regardent en l'air: Le niveau céleste! Quelque chose au plafond s'apparentant à ce qu'on voit en bas.

 

Tout autour de la pièce centrale on nous donne des explications et Jean essaie de comprendre! L'idée en tout cas c'est d'essayer de communiquer avec d'autres mondes.

Nous demeurons un peu perplexes.

Ce ne sont pas les détails qui manquent pour nous aider à saisir le concept!

 

Nouvelle salle: Le Centre de l'Énergie Cosmique!

Le laboratoire de communication avec la noosphère. Vous voyez l'appareillage captant les signaux du cosmos. Le laboratoire tente d'expliquer les relations entre le passé et les mondes lointains.

Vous me suivez?

Vous êtes mieux parce que je simplifie beaucoup.

Nouvelle salle : Comment devenir un Ange! L'ange est une allégorie de l'aspiration au bonheur et à la sagesse.

Méthode efficace, nous dit-on: se fabriquer deux ailes de tulle blanches (ils nous donnent le patron, je l'ai pris au cas où), ensuite on enfile nos ailes et on reste seuls dans notre chambre, assis et sans rien faire, pendant 5 à 10 minutes. Ensuite on reprend nos activités mais en restant dans la chambre. Au bout de deux heures on recommence. Ainsi de suite pendant 2 à 3 semaines, après quoi on va sentir l'effet de nos ailes blanches avec de plus en plus de force. Il faut que les ailes soient rangées dans une armoire avec un miroir!

On va devenir quelqu'un de meilleur, de plus gentil et de plus honnête.

Je vous en donne des nouvelles quand j'essaierai.

 

Si vous avez besoin du patron je vous le refile.

 

Nouvelle salle : Le Portail (plus facile, ce sont des tableaux)

Le portail marque la césure entre l'intérieur et l'extérieur, entre le domaine privé et la sphère sociale, entre l'individuel et le collectif. La transition de la vie à l'au-delà s'effectue par le portail qui baigne dans une ambiance homogène effaçant les distinctions.

On verra douze tableaux où l'artiste joue sur des effets de lumière et d'atmosphère.

Le jour on ne voit pas ces portails à cause de la lumière éblouissante.

Le soir au crépuscule on ne les distingue pas beaucoup plus.

C'est seulement dans la clarté de la nuit sans étoile que l'on peut les entrevoir.

Une autre illustration des portails.

Nouvelle salle: La Chapelle blanche.

Une immense pièce en tuiles blanches où sont insérés des fragments de vie soviétique.

Tels des souvenirs dsitribués dans l'espace, ces morceaux de mémoire sont répartis dans les nuées d'une blancheur qui efface le passé et l'engloutit.

Ici nous sommes plus à l'aise.

 

Les tableaux sont beaux.

J'essaie d'en capter quelques-uns.

Ce n'est pas facile. Ils sont haut.

 

Dernière salle. La Chapelle Sombre.

La chapelle sombre répète les proportions d'une église de la Renaissance. Mais l'éclairage en fait une sorte d'atelier d'artiste.

Les peintures sont peintes sur le côté par souci de distanciation, avec un trou noir central, des images soviétiques stéréotypées de chaque côté et des taches blanches de chiffons pour nettoyer les pinceaux. (Sic)

Je vous montre de plus près.

C'est intéressant, sans que j'en comprenne vraiment la démarche dont on dit:

En renouant avec l'immersion dans le tableau de la peinture baroque, Ilya Kabakov s'engage dans une nouvelle aventure profondément personnelle.

Certains visiteurs ne manquent pas d'originalité non plus dans leur code vestimentaire.

 

Voilà! Nous avons complété la première exposition. Nous prenons un petit sandwich au musée, histoire de faire le plein d'énergie et le vide au cerveau.

Nous entrerons dans une nouvelle partie de l'édifice consacrée à une importante exposition temporaire. C'est en fait celle qui nous a attirés ici.

Suite au prochain numéro, donc.

 

1 commentaire:

  1. On va devenir quelqu'un de meilleur, de plus gentil et de plus honnête. Je vous en donne des nouvelles quand j'essaierai.
    Pas vraiment nécessaire, pour toi, tu sais.

    Beaucoup aimé tes photos de l'exposition. Trouvé une idée intéressante pour exposer les photos de Roger chez nous, merci.

    Mais deux expositions un même jour, c'est pas un peu beaucoup ? Dit celle qui, après trois jours à New-York où les activités étaient cordées, savoure un lundi tranquille à prendre son temps. Et se rattraper sur les blogues de ses amies.

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