lundi 12 mai 2014

Fête de "la mère", suite

J'ai pris du retard et comme le blogue me sert de souvenir à moi aussi je vais faire une révision subito presto.

Tout d'abord la petite modification demandée par Hélène. Vous regardez dans la colonne de droite tout en haut. Il y a une case ou vous pouvez taper votre adresse courriel. Suivez les directives. Vous recevrez un avis personnel dans votre "mail" lorsque j'écris un nouvel article. Je devrais faire ça pour Parisbouffe, j'ai des lecteurs qui attendent depuis un an. Hein Jacques?

Donc hier dimanche c'était la fête des Mères.

Dans l'après-midi Martin nous a entraînés dans une foire aux livres au Parc Georges Brassens. Il y en avait des livres!

Vous me voyez? J'ai acheté "Dieppe et sa région vues par les peintres officiels de la Marine". Depuis l'exposition de Mathurin Méheut l'an passé, j'ai du respect pour les peintres de la Marine. Ils savent y faire. Le livre est magnifique. Je l'ai négocié à 12 euros (prix original : 30 euros).

J'ai saisi Martin un certain nombre de fois avec mon iPad. Ce n'était pas trop embarrassant pour lui. (Le grand à gauche.)

 

Le voici dans les livres anciens. Il a acheté un antique bouquin avec un cuir tout usé et une tranche agrémentée de dessins un peu effacés. Un livre sur Charlemagne. Pour offrir en cadeau à une médiéviste.

C'était tout ouvert et charmant. Très grand aussi.

Dommage le vent peu commode nous glaçait littéralement.

Il y avait de quoi s'amuser longtemps.

Ce qu'on a fait.

Et puis Martin a dit: on se réchauffe en prenant une grande marche? J'ai une surprise pour maman.

J'aime les surprises.

Et voilà qu'il nous entraîne, après une heure de marche au pas militaire, dans un magasin de macarons. Chez LADURÉE, rien de moins.

Je rêve! J'ai envie de me régaler de macarons depuis longtemps.

- Allez maman je t'en achète une boîte, "bonne fête des Mères!"

Je suis toute rouge et j'ai chaud. Martin est content de lui.

 

Du lapin ça vous dit quelque chose? Jean et moi avons déniché un bon endroit l'an passé. (Article du lundi 13 mai 2013).

Martin dit "venez, je vous conduis aux environs", à Jean et moi de trouver le lieu précis. On ne se souvient plus du nom du resto.

On marche, on marche, Martin est très patient mais Jean et moi n'avons jamais réussi à repérer le resto de lapin. À croire qu'il a disparu comme un lapin.

Qu'à cela ne tienne. Nous voici au PROCOPE, fondé en 1686. Le plus vieux café de Paris et je profite du fait que je n'ai pas à rester dans ma calèche. (Visite guidée, vous vous souvenez?)

L'endroit est charmant. Très typé.

À défaut de pain on mange de la galette!

Martin a pris de la pintade, et Jean et moi du poisson. Nous n'avons pas droit au dessert: une dégustation de macarons est prévue chez Martin.

Un bon thé et des macarons avec le "guide des saveurs et couleurs" sur papier, un peu comme pour les chocolats. On se les sépare en trois pour goûter à tous. Celui à la fleur d'oranger et celui à la rose remportent la palme par le dépaysement qu'ils nous causent. C'est rare qu'on mord dans un bouquet de fleur... Mais c'est bon.

Ça s'appelle trinquer aux macarons.

 

J'étais tellement bourrée de sucre et de contentement en rentrant que j'ai eu bien du mal à m'endormir.

Une bien belle journée.

 

4 commentaires:

  1. quelle fête des mères - livres, macarons et Procope - de belles photos pour souvenir. Je vais partager avec la grand-mère, dois-je apporter des macarons de Montréal??? au bingo cet après-midi!

    ma.a.

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  2. Ce ne sont pas les macarons de Ladurée, auxquels je n'ai jamais goûté, mais les macarons de Marius et Fanny à Laval et Montréal sont aussi un délice! Avis aux amateurs de macarons qui ne comptent pas aller à Paris sous peu...!

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  3. Un guide des saveurs pour des macarons ? Ah là, j'avoue que je suis surprise. Et envieuse. Marius et Fanny à Laval, vraiment ? Hummmmmm…

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  4. Quel trésor ce Martin - un beau mélange de fines attentions et d'humour !

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