mardi 13 mai 2014

Petit Palais, grand plaisir!

La journée commence sous le soleil.

Et un petit train de macarons à partager EXACTEMENT en deux. Il en reste pour demain.

On se sent l'esprit prêt pour la culture. Direction à pied, le Petit Palais. Le temps de s'y rendre, nous sommes encore passés sous la douche. En arrivant, de nouveau le soleil.

Vous connaissez sans doute le peintre suédois Carl Larsson. 1853-1919. Une exposition temporaire a cours en ce moment:

L’exposition «Carl Larsson, l’imagier de la Suède» au Petit Palais présente pour la première fois en France la grande figure de l’art suédois des années 1900. Cent vingt œuvres - aquarelles, peintures, estampes et meubles - plongent le visiteur dans une vie domestique paisible et une campagne tout aussi policée, symbole de l’art de vivre à la suédoise. Grâce aux prêts exceptionnels consentis par le Nationalmuseum de Stockholm et la maison de Larsson à Sundborn, le public découvrira les différentes facettes de son art. Travaillant aussi bien la peinture, l’aquarelle et la peinture murale, c’est surtout pour son travail d’illustration que Carl Larsson (1850-1919) a connu de son vivant une gloire internationale qui s’est maintenue jusqu’à nos jours.

J'ai le temps de saisir la photo d'une grande huile magnifique, mais on me prévient que c'est interdit. J'arrête tout.

Mais c'est tellement agréable, intéressant, réjouissant. Je flotte.

Pour vous faire plaisir et vous situer, je suis allée chercher des tableaux que nous avons vus, sur internet. Mais il y avait tellement plus que ça.

Cet artiste devient célèbre en peignant les scènes de sa vie de famille dans sa maison.

Sa femme, une artiste aussi, cesse de peindre en l'épousant, mais emploi son talent à créer un intérieur harmonieux. Meubles peints de couleurs vives dont elle a commandé le châssis selon ses spécifications chez un artisan, tapisseries de chaises et fauteuils tissés par elle. Arrangements de fleurs, de vases. Ils constituent la base des dessins de son mari. Ils créent une véritable mode "d'intérieurs suédois."

J'ai un livre de Larsson chez moi. Le voir en vrai, c'est tellement plus. Et varié aussi. Magnifique.

Cette exposition terminée on passe à l'exposition permanente.

Remarquez en passant l'architecture du Petit Palais construit pour l'exposition universelle de 1900.

 

La femme au singe. Grès et bronze, 1908, par Camille Alaphilippe.

Œuvre composée d'un assemblage audacieux d'éléments de bronze doré, et de plaquettes de grès émaillées montées sur une structure de bois et de fer.

L'ensemble forme un objet d'art gigantesque, dont la forme séduisante et les couleurs chatoyantes font oublier l'exploit technique et l'ingéniosité de cette artiste encore méconnue.

Jai eu un coup de cœur pour cette œuvre que j'observe longuement.

Théophile Alexandre Steinlen. Titre de l'œuvre: 14 juillet. 1889.

Le 14 juillet est l'œuvre majeure de l'artiste. "La joie populaire allumée au feu des lampions". La fête nationale qui se déploie spontanément sur le pavé parisien.

Vous reconnaissez Monet bien sûr. Ça fait toujours plaisir de le retrouver.

Soleil couchant sur la Seine à Lavacourt. Effet hiver.

1880

Alfred Sisley. L'Église de Moret le soir. 1894.

Si simple et si beau.

Aimé Nicolas Morot, Le Bon Samaritain. 1880

On passe d'une salle à l'autre ou d'un étage à l'autre sans cesser de se régaler.

Cet escalier est magnifique.

 

Un artiste fait des croquis d'une sculpture. Je m'arrête un moment.

Louis-Robert Carrier Belleuse. Porteurs de farine. 1885. Je trouve ce tableau très beau et je l'ai photographié en pensant à mon père, le meunier!

 

Les Halles, 1895. Léon l'Hermitte.

Cette fois-ci j'ai pensé à Martin qui nous a abondamment parlé du marché des Halles aujourd'hui disparu.

Vase "La lutte". Une faïence sur laquelle a travaillé Auguste Rodin.

Pieter Janssens Elinga. La Balayeuse. Vers 1690.

 

James Tissot. Le retour de l'enfant prodigue. 1862

J'ai pris la photo de ce tableau parce qu'on y voit un bichon maltais ancêtre de Pinso.

Fernand Cormon. La races humaines. Une étude pour le plafond de l'amphithéâtre de paléontologie du Museum d'histoire naturelle.

Willem Claesz. Nature morte à l'aiguière. 1643. Le rendu du tissus soyeux est d'une telle vérité.

On nous met à la porte du Palais à 6 heures. Il fait clair et beau.

 

On marche le long de la Seine. On s'en va souper à pied. On est heureux. Une bien riche journée.

2 commentaires:

  1. Merci pour la visite du Palais et les clins d'oeil sur Larrson. C'est joyeux comme oeuvre, n'est-ce pas? Comme tu dois te régaler. Je t'imagines à t'exclamer devant tant de beauté. Quelle inspiration!
    Micheline

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  2. Fascinantes, toutes les scènes de la vie quotidienne. Oui, on est heureux quand on est hors du temps, comme ça.

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