jeudi 29 mai 2014

Musée Jacquemart André

Une journée bien remplie qu'il m'est impossible de rendre dans ses moindres détails. Je vais tenter de résumer.
Je recommence mes maux de gorge. C'est bien dérangeant!

Notre visite du jour, un projet ambitieux, le Musée Jacquemart-André, sa collection permanente, et son exposition temporaire. À faire!
Nous nous y rendons à pied, environ une heure de marche depuis notre arrondissement jusqu'au 8e.

L'entrée de la somptueuse demeure, par la cour intérieure.
La famille André est originaire de Nîmes et appartient à la haute bourgeoisie. Ce sont de puissants banquiers de père en fils.
Edouard André (1833-1894) et Nellie, l'épouse de celui-ci (1841-1912) vont marquer le paysage parisien avec leur somptueuse demeure, l'hôtel Jacquemart-André sur le boulevard Haussmann. Ils sont collectionneurs de meubles, de tableaux et d'objets d'art.
Cornelia Jacquemart (Nellie) était une peintre émérite lorsqu'elle reçut la commande de faire le portrait d'Edouard André. C'est ainsi qu'ils se connurent. N'est-ce pas romantique?
Nous avons vu quelques oeuvres dont un magnifique autoportrait. Excellente artiste en effet! Avec son mari, elle délaisse la peinture pour se consacrer entièrement à la collection d'art et à l'aménagement de leur somptueuse demeure.

Cette demeure est plus belle, plus riche, mieux entretenue et aménagée que bien des châteaux et plus garnie d'oeuvres d'art de toutes sortes que bien des musées. On sera émerveillé tout au long de cette visite.
 L'architecte qui a réalisé ce magistral escalier en marbre à double révolution (on n'en voit qu'une partie en photo) prend ici sa revanche sur sa défaite à l'Opéra Garnier (il était arrivé en deuxième position au concours). On dit que cet escalier vole la vedette à celui de l'Opéra.
Vue de la branche droite de l'escalier.
D'en haut, on aperçoit les jardins d'hiver.

Tapisseries, sculptures, toiles de Maîtres ornent les murs. Rembrant, Titien, Van Dyck, Botticelli, Fragonard, Chardin, pour ne nommer que ceux-là.
On ne savait plus où donner de la tête et des yeux.


 Je choisis de vous montrer ce Rembrant "Les Pèlerins d'Emmaüs"pour le clair-obscur, caractéristique de la technique du peintre.

Et cette Vierge à l'Enfant parce que lorsque Nellie, en fin connaisseur, acheta cette toile, on ignorait encore qu'elle était l'oeuvre de Botticelli.

La visite de l'impressionnante demeure et de ses trésors valait à elle seule le déplacement.
On aura pourtant droit à une exposition temporaire majeure, intitulée "De Watteau à Fragonard, Les fêtes galantes."

Encore des heures de plaisir. J'étais déçue de ne pouvoir prendre de photos mais maintenant je suis contente. Moins de travail pour moi. Allez voir sur internet. Il y a même des petits vidéos.
Mon plaisir a été immense. On est complètement ailleurs par rapport à Van Gogh par exemple, mais justement, le bonheur revêt une autre forme. On oublie les impressionnistes, l'art c'est vaste.

Je ne peux m'empêcher d'ajouter ceci: Antoine Watteau (1684-1722), il dessine mes amis. Oh là là!
On peut tous aller se rhabiller.

On sort de là, épuisés, le pied rond, on entre dans le premier bistro venu pour s'écraser dans un fauteuil (si, si) et prendre notre Ricard.
On observe le manège d'un homme qui est sans doute parti de chez lui en disant :
- Chérie, je vais promener le chien!
Il entre au bistro, s'accoude au comptoir et se cale une bière, vite fait bien fait, et quitte les lieux. Dix minutes plus tard, le voici de retour qui recommence, etc!
Intéressant.
On se rend à la Bastille. Il ne fait pas beau mais "Y a du monde!"
On marche par la rue de la Roquette vers un petit resto marocain : Mosaïk Sud, qui, selon Martin, sert de bons tajines.
Agneau et mangues... Un p'tit vin avec ça.
C'est bon en effet.

Au revoir à tous.



1 commentaire:

  1. N'empêche, je ne suis pas sûre que j'aimerais vivre dans ma maison musée. Oses-tu t'y promener en petite tenue au besoin ?

    Je vais de ce pas acheter une bouteille de Ricard pour pouvoir vous offrir un apéro à votre goût à votre prochaine visite. Pour les fauteuils où vous écraser, ça, ça va, on a.

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