mercredi 7 mai 2014

Journée bien remplie

Nos impers nous protègent d'un petit vent et de quelques gouttes qui tomberont dans la journée. Mais le soleil et quelques nuages nous accompagneront le plus souvent.

Le mercredi, ça fait partie de la tradition, on va au marché. C'est animé et on voit vraiment vivre les gens (et les chiens) de la place. C'est vraiment le fun. On aime se mêler à la foule.

J'ai acheté un petit sac à épaule. Il était 19 euros. Je partais quand le vendeur me l'a offert pour 17 euros. J'ai timidement offert 15 euros. Il a refusé, alors j'ai payé 17 euros.

Pas très loin dans un autre kiosque, le même sac et aussi d'autres modèles de toutes les couleurs se vendaient à prix régulier: 12 euros. Soupir!

Jean qui est allé en Afrique dit que je ne sais pas y faire. Je me suis fait passer des disques CD usagés en Tunisie, qui étaient visiblement fatigués d'avoir servi, au prix des CD neufs au Québec.

Quand il a voulu m'acheter un tajine, Jean m'a dit d'aller me promener plus loin. Il paraît que les vendeurs lisent "dans ma face", ce n'est pas bon pour négocier.

Je me dis que le vendeur noir qui m'a vendu mon sac avait peut-être un enfant de plus à nourrir! On se console comme on peut!

On a dîné à la maison et Jean a decidé de l'expédition du jour.

La place Ste-Marthe dans le 10e arrondissement. Une rue et une petite place encore intactes, refuges des artistes et où il fait bon vivre.

Dans la rue Sainte-Marthe, entre la bourgeoisie branchée et le bas Belleville populaire, où les murs sont défraîchis et le tout-à-l'égout très récent, vivent artistes fauchés et artisans qui rament pour boucler le mois. Elle a des couleurs méridionales avec ses volets et ses portes peintes, son linge aux fenêtres et ses restaurants exotiques. À Sainte-Marthe, il y a des vrais gens et une vrai vie de quartier, riches en métissages et en échanges humains.

Dans cette minuscule boutique, par exemple, j'avais l'impression de me retrouver dans les magasins de la campagne profonde de mon enfance. Sur demande on peut y servir un dîner complet pour 5 personnes (la place est pleine) pour 150 Euros. Une aventure semble-t-il.

Sarah nous a vendu des petites pâtisseries corses pendant qu'on reluquait cet intérieur pas banal.

Une vitrine peu commune. Cherchez le chat! Un vrai! Je parie que Louise-Catherine va le trouver.

Le propriétaire, un original, nous dit qu'il aime parler au dixième degré. D'où le nom de son resto. Il repeint son ardoise à droite. Visiblement ce n'est pas encore fait autour de la porte.

Deux jeunes viennent d'investir et de refaire tout le resto. C'est simplement charmant. Il faut absolument aller à la toilette. Je regrette de ne pas avoir pris de photo à l'intérieur.

On y a pris le pastis! En attendant le souper à 8 heures.

 

On a eu tout le temps de déambuler en remarquant les édifices et les gens. On était "ailleurs" complètement.

Trop mignonne!

Remarquez la lumière et les reflets de l'édifice sur le toit et les vitres des automobiles. Un bien beau moment. Et nous marchons sur une grande allée couverte d'arbres au centre. Il y a des bancs, des musiciens. C'est jour férié demai,n alors ce soir il y a beucoup d'animation.

Nous étions attendus au Café Chez Louloute rue de Sambre et Meuse. Toujours dans le 10e environnement. On nous a promis une ambiance de fête et un bon souper pour 13 euros. Entrée, plat principal (on a pris du magret de canard avec du risotto, excellents) et dessert. Le serveur et propriétaire a pris grand soin de choisir les vins pour nous. Entre autres, Jean a bu un Bourgueil, pour les connaisseurs. (Hein Roger?)

Miam la TATIN! Ne vous inquiétez pas je suis à l'intérieur, pas dans la rue.

Fait à noter, il est au moins 9h du soir. Nous avons débuté la jasette et le repas à 8h.

Je vais essayer de vous mettre en fin d'article des petits vidéos tournés dans ce resto. C'est une surprise. Mais je dois me rappeler comment faire!

En rentrant le soir. Tous les jeunes sont à la fête. Martin finissait ses cours aujourd'hui. Serait-ce tous ses élèves?

Il est minuit trente... On devrait se coucher. Je me garde la vidéo pour demain matin. En fait ça fera l'objet de l'article suivant.

À plus...

 

2 commentaires:

  1. et le square "Juliette Dodu" vous a-t-il inspiré autres calembours???
    ma.a

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  2. Je n'ai pas vu le chat mais j'ai noté l'avertissement, juste à temps, de peinture fraîche.

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